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dimanche 22 mars 2020

Roman : Victime 2117


Victime 2117
De Jussi Adler Olsen



Il est clair que lorsque j'ai vu que Jussi Adler Olsen avait sorti un nouveau tome mettant en scène le fameux Département V, j'ai sauté dessus.



Quel plaisir de retrouver cette police de Copenhague avec des personnages si attachants, comme Carl Morck, Assad, Rose et Gordon.




Pourtant, au départ, ces quatre-là n'avaient rien de commun et surtout rien ne laissait prévoir que ce quatuor serait capable de travailler avec cette complémentarité. Mais au fil des différents tomes, ils sont devenus indissociables et forment une belle équipe !




Dans ce 8ème tome, Jussi Adler Olsen nous plonge plus précisément dans  l'histoire d'Assad. Même si, je pense, qu'il aurait pu creuser un peu plus dans ce passé et nous rendre l'imprévisible Assad encore plus impressionnant. Néanmoins, l'histoire est, comme d'habitude, excellente. Assad sort définitivement de son placard à balais (littéralement) et nous dévoile son côté plus sombre ! Fini les fameux jeux de mots du mystérieux Assad




Tout commence avec le débarquement de réfugiés sur une plage de Chypre, et cette victime, une vielle femme, nommée par un journaliste "la victime 2117". Pourquoi elle ? Qu'a-t-elle d'extraordinaire ?




Lorsqu'Assad voit cet article, c'est tout son passé qui remonte à la surface. Quel est son lien avec cette victime ? Ce roman va nous entraîner à travers une course contre la montre, en plein cœur de la terrible histoire d'Assad




"Je suis né en Irak.... Je ne m'appelle pas Assad... Mes parents sont morts et je n'ai ni frère, ni sœur. Aujourd'hui, je considère que je n'ai plus aucune famille, même si ce n'est sans doute pas tout à fait vrai".




Comment ce journaliste espagnol, Joan Aiguader, se retrouve mêlé à cette victime 2117 et à une affaire pour laquelle l'Allemagne et le Danemark vont coopérer, lui qui était au bord du suicide, sans un sou, sans avenir ? Incroyable comme la vie peut basculer parfois ! Mais vous verrez, pas forcément comme on peut le souhaiter, malheureusement !  




"Lorsque le facteur arriva enfin avec la lettre tant attendu, Joan fit un nouveau signe de croix. Son contenu, il le savait, serait déterminant pour son avenir.

Trois heures après l'avoir lue, Joan était assis à la table d'un café dans le quartier de la Barceloneta ; abattu, désespéré, il tremblait malgré la chaleur. Depuis trente-trois ans, il vivait avec l'espoir ridicule qu'un jour la chance lui sourirait. A présent, il n'avait plus la force d'attendre..."



Que vient faire Alexander un jeune "No life" dans toute cette histoire ? Pourquoi appelle-t-il régulièrement Gordon et, surtout, pourquoi l'informe-t-il de l'avancement du jeu vidéo sur lequel il joue ? Quel rapport avec l'enquête en cours ? D'ailleurs pourquoi Alexander ne sort plus de sa chambre ? Pourquoi n'en sort-il plus que, lorsque ses parents sont partis travailler ?




"Il les haïssait. Et quand enfin viendrait le jour où il quitterait cette chambre, ils seraient tellement horrifiés par ce qu'ils verraient qu'ils préféreraient n'avoir jamais essayé de lui faire ouvrir cette porte."




Quelle est donc cette promesse terrible ?




Ces trois personnages sont liés autour d'une même enquête, d'une même femme. Chacun pour des raisons différentes, mais qu'importe, c'est elle le fil rouge du livre.




C'est toute la force de l'écriture de Jussi Adler Olsen que l'on retrouve dans ce nouveau roman qui, une fois de plus nous transporte, mais cette fois, c'est au cœur des secrets bien enfouis d'Assad. 




Avec la victime 2117, vous comprendrait enfin ce que la vie peut vous réserver d'atrocités, de résignation, de colère...

Mais surtout, prenez le temps de lire les 7 autres tomes si vous ne l'avez pas encore fait. C'est important pour comprendre l'histoire et ce serait vraiment dommage de passer à côté. Chaque tome est différent, mais chacun a son importance.

Dans l'ordre : Miséricorde ; Profanation ; Délivrance ; Dossier 64 ; L'effet Papillon ; Promesse ; Selfies.

Bonne lecture !





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