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mardi 25 août 2020

L'EXPERIENCE POPMYVOICE




 OU LE COACHING VOCAL



Lorsque PoPMyVoice m’a contactée, je ne les connaissais pas et ne savais absolument pas ce qu’ils faisaient.

Avant d’accepter leur coaching, je voulais découvrir qui ils étaient. En allant sur leur site et sur leur blog, j’ai découvert que PoPMyVoice était une plateforme commerciale, bien sûr, avec une offre très riche, mais qu’elle avait, en plus, quelque chose de bienveillant, d’humain.

C’est ce qui m’a décidé à accepter ce partenariat.

PoPMyVoice est une plateforme de coaching pour le chant, la parole. De nombreux cours y sont donnés (plus de 500), et de nombreuses formules proposées : en ligne, en présentiel, en individuel, en groupe.

PoPMyVoice, c’est aussi une plateforme qui prône la confiance en soi, l’assurance, le développement personnel, tout en assurant la performance, le professionnalisme, l’expérience, la transmission, le choix, la qualité, la liberté.

50 % des français n’aiment pas leur voix (moi la première). La voix fait pourtant partie de nous, dès notre plus jeune âge. On s’en sert pour se faire entendre avant même de parler. Les parents disent souvent : « il (ou elle) a de la voix » lorsqu’un bébé pleure.

PoPMyVoice l’a bien compris. La voix transmet nos émotions, sans que l’on s’en rende forcément compte. Travailler sa voix, mais aussi savoir placer les mots est important pour soi, mais aussi pour partager avec notre entourage, pour être compris, pour faire passer nos messages,...



Si vous souhaitez en savoir plus, il suffit de vous rendre sur le blog dePoPMyVoice et d’aller sur la rubrique "interviews". De nombreux témoignages vous éclaireront sur l’importance de la voix et de la parole.


MON expérience

Après différents échanges avec PoPMyVoice, j’ai choisi un coach vocal en ligne. Je ne suis pas certaine que le coach aurait eu très envie que je lui casse les oreilles en chantant (il aurait fallu tellement d’heures de coaching) ! Et puis je me suis dis que le coach vocal pouvait m’apporter un enseignement intéressant pour ma vie professionnelle.

PoPMyVoice m’a donc donné un rendez-vous avec Isabelle, comédienne, coach vocal depuis 10 ans auprès de managers, étudiants et femmes.

PoPMyVoice m’a remis un lien pour accéder à mon coaching.

Lors de ma connexion, Isabelle est déjà derrière son ordinateur et m’attend. Elle me met tout de suite à l’aise. Elle m’explique quelques techniques mises en place pour accéder à une parole qui fera écho à l’interlocuteur se trouvant en face de moi.

Il y a toute une posture à intégrer, une préparation physique à adopter. On ne se rend pas forcément compte de l’image que l’on renvoie, mais pour convaincre, finalement, il faut d’abord apprendre à se tenir correctement sur sa chaise, savoir respirer, maîtriser ses émotions et surtout regarder l’Autre. Le regard à une importance incroyable.

La parole est un entraînement, un défi que l’on peut se faire à soi-même avec des moyens techniques appropriés.

La séance de coaching se déroule à travers des exercices. On utilise les expressions du visage, les émotions différentes, les tonalités, les virelangues… Cela passe très vite et c’est extrêmement intéressant.

Isabelle m’explique que lors d’un coaching « normal », un petit travail de préparation est fait en amont par « l’élève ». Il s’agit de mettre à profit le mieux possible ce coaching.

Une belle expérience que je recommande à toutes et à tous.

Si vous-mêmes vous ne voulez pas essayer (ce qui serait dommage de vous priver d’une chance d’améliorer vos échanges), il est possible d’offrir des heures de coaching à votre entourage.

Je pense notamment que les étudiants devraient avoir l’occasion d’être coachés afin de préparer leurs oraux. Ce serait réellement un plus pour leurs études.

Ma conclusion : un vrai travail de qualité, et comme je le pensais, tout en bienveillance. PoPMyVoice pourrait devenir un incontournable des formations pour chacun, que ce soit d’ordre privé ou professionnel.



PoPMyVoice  vous propose une offre de coaching riche et variée.

PoPMyVoice vous permettra au choix :

-          un apprentissage afin d’optimiser votre voix lors d’une réunion, d’un entretien d’embauche, préparer un oral d’examen ;
-          d’exprimer votre voix par le chant, d’enrichir votre technique vocale, de stimuler votre diction, chanter juste ;
-          de découvrir une nouvelle forme d’approche par le chant vibratoire, activité apaisante à mi-chemin entre le yoga et le chant.


De nombreuses formules vous sont proposées et je vous invite à aller vous en rendre compte directement sur le lien suivant : https://popmyvoice.fr/fr/


N’hésitez pas une seule seconde, cette prestation vous sera sans aucun doute bénéfique. En plus, avoir la possibilité d’un coaching sans bouger de chez vous, c’est vraiment une formule intéressante.


PoPMyVoice a la gentillesse de vous faire  un petit cadeau et vous offre une réduction de 10 € avec le code "Joly" jusqu'au 30 octobre 2020. Pour en bénéficier, il vous suffira de leur envoyer un mail  à hello@popmyvoice.fr





Ne vous posez pas trop de question 
et profitez-en vite !



En partenariat avec PopMyVoice.

vendredi 21 août 2020

Le musée volant Salis

Le musée volant Salis





Habiter pas très loin d'un musée et ne jamais y être aller, c'est un peu comme le dicton "ce sont les cordonniers les plus mal chaussés". Vous n'êtes pas d'accord ?

Le site de l'aérodrome de Cerny - La Ferté-Alais, sur le plateau de l’Ardenay, attire énormément de monde chaque année. Depuis de nombreuses années, ma famille et moi-même, aimons beaucoup aller voir ces petits avions et les belles figures proposées quand ils sont en vol.


L'Amicale Jean-Baptiste Salis y fait un travail remarquable.


Regarder les avions évoluer, c'est s'accorder un moment de quiétude, de laisser-aller. C'est suspendre pour un moment la vie et les tracas du quotidien.

Cet endroit est un vrai bonheur.

Et comme ce lieu est un peu magique, vous aurez la chance, si vous venez le week-end, de découvrir en plus des avions, quelques voitures anciennes exposées. Oui, je sais, vielles voitures, vieux coucous... Mais bon il faut croire que l'ancien et la nostalgie sont toujours à l'honneur. En tout cas, je crois que nous sommes nombreux à le croire ! 

Peut-être le savez-vous, mais de nombreuses scènes de films ont été tournées sur ce site, notamment "L'as des as", "La 7ème compagnie", ...



Bref, mon mari et moi-même avions souvent dit qu'il fallait visiter le Musée Jean Salis et bien sûr, c'est bien connu, comme ce qui est près est plus abordable au niveau du temps, nous n'y allons jamais.  Nous avons donc décidé la semaine dernière de réparer cette bévue !



Et franchement, ce n'était vraiment pas une corvée que d'y aller ! Ce musée est magnifique. Pour ceux qui aiment les vieux coucous et qui se passionnent pour l'histoire de ces petits avions, vous plongerez dans l'histoire de l'aviation avec plaisir. 

Tous les avions présentés sont en état de vol. C'est une collection exceptionnelle. 


Vous y découvrirez notamment : le Blériot XI, un Spad XIII (le seul au monde encore capable de voler), un Bristol Fighter F32B, un hydravion Donnet-Lévêque C, un North American T-6, un Morane-Saulnier H, un Boeing Stearman, un Boeing B17 G,....



Tout au long de votre visite, vous aurez l'impression de rentrer dans l'histoire. Le musée est découpé en 5 partie : 


  • Les pionniers et la guerre 14 - 18
  • Les débuts du voyage aérien
  • La collection Mauranne-Saulnier
  • L'aviation sportive et de loisirs
  • Mémorial 1939 / 1945


Chaque avion a une fiche d'identité avec des descriptifs techniques et son histoire. Prenez le temps de les lire, ces fiches sont riches en renseignements. C'est passionnant.



Mais qui sont les Salis ?

Jean Salis, est né en 1937. C'est un aviateur, collectionneur et restaurateur d'avions anciens. Un passionné quoi !



Mais un passionné qui a de qui tenir ! Jean Salis est le fils de Jean-Baptiste Salis (né en 1896). D'abord mécanicien, puis pilote militaire, il devient instructeur et pilote d'essai. Il remporte le 1er concours acrobatique en 1918. Il crée en 1927, avec Alfred Fronval et Charles Robin, la première patrouille d'acrobatie aérienne du monde, et  en 1933 l'association "Les Casques de cuir".



Collectionneur et restaurateur d'avions anciens, il transforme la ferme qu'il a acheté à Cerny (91) en école de mécaniciens. Il crée une école de vol à voile, qui deviendra l'aérodrome de la Ferté-Alais .

La passion est dans les gênes de cette famille : Jean-Baptiste Salis qui doit sa destinée à la traversée de la Manche par Blériot en 1909, fait cette même traversée en 1955, à bord d'un Blériot qu'il a lui-même restauré. Son fils Jean Salis fait de même en 1976, puis, son petit-fils Edmond Salis, en 2009 pour le centenaire de la Traversée.















Chaque année, un meeting aérien est organisé pour le week-end de la Pentecôte. C'est l'occasion de voir évoluer de nombreux avions. Même la patrouille de France est au rendez-vous.

Cette année pour cause de Covid, cette fête a été reportée exceptionnellement en octobre.









Sur le site, vous pourrez également si cela vous tente, vous envoler avec un pilote expérimenté pour une virée dans les airs ou une expérience de voltige (si votre estomac est bien accroché bien sûr !), ou même, apprendre à piloter avec aéro-vintage academy.



Voilà, une belle balade au pays des avions. Un rêve de petit garçon me direz-vous ? Pas si sûr, il suffit de voir qu'au cours de l'histoire de l'aviation, les femmes ont toujours été présentes : Emma Lilian Todd, Thérèse Peltier, Raymonde de Laroche, Hélène Boucher, Phoebe Fairgrave Omlie, Amy Johnson, Amelia Earhart, Jacqueline Auriol... et bien d'autres encore.


Très bonne visite ! 












dimanche 16 août 2020

L'éventail


L'éventail


Joly Guimauve



Définition "Le Robert" : Accessoire qu'on agite avec un mouvement de va-et-vient pour produire un courant d'air (➙ s'éventer).
Définition "Larousse" : Accessoire portatif formé d'une monture articulée, repliable, habillée de papier, de tissu ou de peau très fine, dont on se sert pour s'éventer.






Parmi les quelques possibilités s'offrant à nous pour vaincre la chaleur, l'éventail est, celle qui est la plus féminine et que l'on peut emporter partout. 

De plus, l'éventail surfe sur la vague de l'écologie (à ne pas négliger de nos jours).


Pourtant, souvenez-vous, il y a 10 ou 15 ans, vous n'auriez pas osé le sortir dans la rue. Si, si, avouez, vous auriez eu trop peur de vous faire traiter de "grand-mère".
Alors moi, même pas peur !!! J'utilise un éventail depuis ??? euh... très longtemps... J'en ai toujours un dans mon sac lorsque je fais une visite d'un musée, d'un château ou d'un zoo. 

Dès les beaux jours, j'en pose un sur ma table basse et j'en ai même un au bureau. Ok, pour taper sur mon clavier d'ordinateur, ce n'est pas très pratique..., mais bon entre deux mots parfois, c'est rafraîchissant !

L'éventail est donc passé en quelques années d'objet ringard à objet de mode. Je ne parle pas forcément de celui que vous trouvez en Espagne pour les touristes en mal d'idées cadeaux, (quoique pour une fois celui-là sert à quelque chose), mais plutôt des autres, des plus travaillés, des vrais, des fait-mains...
Même les sociétés se sont emparées de l'éventail et s'en servent comme objet publicitaire. C'est dire l'impact mode de l'éventail !



Les origines de l'éventail


On sait qu'une forme d'éventail existait déjà à la préhistoire, et qu'il permettait de ranimer le feu. (Nous, maintenant, ce serait plutôt pour l'éteindre, non ? ... Celui des joues, bien sûr !!!)

Mais, c'est en Chine qu'on retrouve la trace des premiers éventails sous la dynastie de Jin (265-420) sous le nom de fanzi ou Shanzi. Ils étaient alors confectionnés de bambou, de plumes, de soie, de papier... 

Parallèlement, ils étaient fabriqués au Japon, où on les trouvent sous deux formes, la version pliables (le sensu ou ogi) et la version ronde (l'uchiwa).

Dans l'Egypte antique, l'éventail (flabellum), objet de pouvoir, avait des dimensions plus importantes, et était utilisé par un serviteur (flabellifère) afin d'éventer le maître et surtout chasser les mouches (je m'y vois déjà ! Ne vous méprenez pas, à la place du maître et non du serviteur !!!). Il était fabriqué surtout en plumes.

On trouve une version identique en Europe avec la même utilité, fabriqué de plumes de paon, de drap, de crins de cheval...

Au 5ème siècle, l'éventail pouvait être confectionné de feuilles de myrte, d’acacia ou de lotus (le rhipis) en Grèce antique et servait surtout à chasser les mouches des aliments.

Mais c'est au milieu du 16ème siècle qu'il est introduit en Europe, importés par les portugais revenant de Chine et du JaponEt, comme sous l'Egypte antique, un objet de pouvoir utilisé par les plus hauts, avant de devenir au cours du 18ème siècle un objet de mode.

Il est produit essentiellement en France, en Angleterre, aux Pays-Bas et en Italie entre le 17ème et 18ème siècle. Les thèmes reproduits au départ sont principalement des tableaux, et des sujets bibliques pour se transformer au fur et à mesure en scènes plus populaires. C'est un objet d'art par excellence.

Sa fabrication fait appel à de nombreux corps de métiers (doreurs sur cuir, plisseurs...) et obligent Louis XIV et son ministre Colbert à instituer un corps de jurande et de maîtrise des éventaillistes en février 1678.

L'Espagne ne fabrique l'éventail (abanico) que depuis le 19ème siècle. Le premier modèle espagnol : 1802 à Valence. (Comme quoi, il est bon parfois de se pencher un peu sur l'histoire des objets !) Il entre en Espagne dans une tradition très forte lors des mariages et des fêtes andalouses et surtout lors des démonstrations de Flamenco. 

Après une disparition quasi complète de l'Hexagone à la fin du 18ème siècle, il réapparaît sous le second Empire, pour disparaître à nouveau. 

Après des hauts et des bas entre le 19ème et le 20ème siècle, un regain d'intérêt pour cet accessoire envahit les grandes maisons de couture et les podiums. 

L'éventail s'expose. 

Le musée de l'éventail est créé à Paris en 1993 par Anne Hoguet 




Comme les fleurs, l'éventail a son langage : 

- Le passer d'une main à l'autre : "Je sais que tu regardes une autre"
- Se taper la paume de la main avec : "Aime-moi"
- Le fermer rapidement : "Je suis jalouse"
- Fermé dans la main droite : "Je cherche un fiancé"
- Fermé dans la main gauche : "Je ne suis pas célibataire"
- Le faire battre très rapidement : "Je t'aime beaucoup"
- Le taper avec un autre objet : "Je m'impatiente"
- Se couvrir une partie du visage avec : "Nous sommes surveillés"
- Se couvrir les yeux avec : "Je suis désolée"

- Abaisser l’éventail fermé vers le sol : "Je te méprise"
- Indiquer une place avec son éventail fermé : "Rejoins..moi"
- Ouvrir l’éventail lentement : "Attends moi!"
- Ouvrir l’éventail de la main gauche : "Viens me parler!"
- ...


En faisant des recherches pour cet article, j'ai découvert de très jolies boutiques en ligne comme : 

ou des liens pour acheter le nécessaire et fabriquer son propre éventail : 

Dorénavant,  lorsque vous utiliserez votre éventail, vous le regarderez autrement et non plus comme un objet tiré du folklore espagnol (même si j'aime beaucoup les Espagnols et que je ne veux surtout pas les froisser !)
Pour ma part, je continue à aimer les éventails et j'apprécie, au détour d'une balade ou d'une visite découvrir de nouveaux modèles et en faire l'acquisition. Il y en a de si beaux ! 
J'espère que ce petit voyage au pays du charme, de l'élégance et de la féminité vous aura plu et que, si vous n'y pensiez pas avant, cela vous aura donné l'envie de faire une belle emplette.

A très bientôt !

jeudi 6 août 2020

Le Ranch des trois collines de Leila Meacham

Le Ranch des trois collines 

de Leila Meacham





Désireuse de renouer avec les sagas familiales telles que "Jalna" de Mazo de la Roche, "Beau-chêne" de Elizabeth Nell Dubus, ou "La rivière espérance" de Christian Signol, j'ai eu le plaisir de me plonger dans ce roman totalement dépaysant.

Le Ranch des trois collines est une belle histoire d'amour fraternelle et familiale qui se déroule au cœur du Texas au début des années 1900 et débute avec la naissance de jumeaux, un garçon et une fille. Dès la naissance, leur avenir est déjà bien compromis  :

"Assis sur une chaise, au chevet de sa femme, Léon Holloway se pencha vers son visage blême. A bout de forces, après un travail de neuf heures, elle reposait entre les draps propres, les yeux fermés, les cheveux brossés et le visage rafraîchi.

- Millicent, tu veux voir les jumeaux, maintenant ? souffla Léon en lui caressant le front. Il va falloir les allaiter.

- Un seul, gémit-elle sans ouvrir les yeux. Amène-m'en un seul ! Je n'en supporterais pas deux. Je te laisse choisir. Que la sage-femme s'occupe de l'autre et le confie au gentil docteur, qui lui trouvera un bon foyer.

- Millicent..., fit Léon avec un mouvement de recul. Tu ne penses pas ce que tu dis...

- Si, Léon, Je peux endurer le fardeau d'un enfant, mais pas de deux. Fais ce que je te dis, sinon je les noierai

Violent me direz-vous ? Et voilà comment le destin sépare ces deux nouveaux-nés et leur réserve un avenir totalement différent, sans que l'un soupçonne l'existence de l'autre.

Mais, vous savez comme le destin peut être étrange parfois et comme certaines choses peuvent venir se mettre à leurs places sans que nous n'y puissions rien ? C'est donc à cause, ou grâce, aux  aléas de la vie qui font que, parfois, au détour d'un chemin, l'on rencontre sans le savoir, son frère, que ces deux êtres vont se croiser.

On retrouve Samantha et Nathan alors qu'ils fêtent chacun leur 20 ans. 

Alors que Nathan, élevé par sa mère, Millicent Holloway, et son beau-père, Léon Holloway, caresse l'espoir de reprendre un jour la ferme familiale où il a grandi, il reçoit la visite de Trevor Waverling, un homme d'affaire spécialisé dans le forage pétrolier en plein essor à cette époque. 

Elevé sans amour par sa mère,  mais avec la bienveillance de son beau-père, il décide d'accorder une chance à Trevor Waverling, et laisse sa vie pour en découvrir une nouvelle.

Samantha, quant à elle, a grandi entourée d'amour auprès d'Estelle et Neal Gordon, pour qui l'arrivée de ce bébé a été une bénédiction. Elle a été aussi très entourée par le personnel du ranch et notamment Grizzly, le cuisinier et Wayne Harris, le régisseur.

Après des études de paléontologie, Samantha s’apprête à laisser de côté sa carrière prometteuse pour épauler son père adoptif dans le ranch familial qu'elle affectionne tant.

Nathan et Samantha vont donc se rencontrer, mais comprendront-ils qu'ils sont jumeaux ? Est-il vrai que ce lien est plus fort que tout et que les jumeaux peuvent se reconnaître entre mille ?

Les questions que se posent Samantha et Nathan sur leur naissance vont aussi avoir un impact sur les pères (père adoptif, beau-père, père biologique). Quel retentissement ce lourd secret aura-t-il pour eux ? Parce que si la vie de Nathan et Samantha est bouleversée, celle de ces trois hommes le sera aussi obligatoirement. Ce sera tout un questionnement pour chacun d'entre eux. Quelle place auront-ils auprès de Samantha et Nathan ? Comment accepter la vérité ?

Le "Ranch des trois collines" est construit dans un décor terrien, d'un côté, la ferme des Barrows, de l'autre le Ranch de Las Tres Lomas, avec l'amour de la terre, l'amour du travail, mais aussi avec le bouleversement qu'entraîne l'arrivée des premiers forages de pétrole et la promesse d'une vie meilleure pour tous les propriétaires.

L'histoire secondaire est d'ailleurs construite autour de ces terres avec pour acteur principal, Sloan Singleton, l'ami d'enfance de Samantha.

Comment un secret si bien gardé pendant vingt ans peut faire éclater les passions et surtout bouleverser autant de personnages ?

Un roman comme on les aime (si on aime ce genre de littérature, bien sûr) qui se lit tranquillement. Une histoire douce pour les vacances.

Une lecture extrêmement agréable.


Pour ceux qui ne connaissent pas Leila Meacham

Sa plume est délicate, riche et nous transporte au milieu des terres sauvages.

Vous avez sûrement déjà lu un de ses romans, puisque c'est l'auteure de "Les Roses de Somerset", premier roman qui est paru alors qu'elle avait... 70 ans. Et oui, comme quoi il n'y a pas d'âge ! 

Leila Meacham a commencé à écrire à l'âge de 65 ans (elle est née en 1929) après avoir pris sa retraite de professeur.

Je trouve toujours cela extraordinaire les personnes qui ont une seconde, voire une troisième vie bien remplie à l'âge de la retraite. Et vous ?



Bonne lecture